Qu’est-ce qu’un archéosite ?
Un archéosite est un lieu d’investigation relatif à une époque et culture spécifique (géographiquement délimité) à travers la construction et/ou reconstitution d’éléments de ces dernières. Ce qui permet de redécouvrir, techniques, outils, instruments, objets ou modes de vie de populations déterminées à un moment de leur évolution. Un archéosite constitue donc un outil pédagogique de premier plan, joignant le visuel au ludique et à la compréhension « par le voir faire » et/ou "l’expérimenter soi-même", mais s’avère aussi un point d’attraction important sur les plans touristiques et professionnels.
Existe-il d’autres archéosites dans le monde ?
Oui. Il en existe déjà un certain nombre relatifs à différentes cultures et époques comme notamment en
Belgique à :
Ramioul
Près de Liège, le préhistosite relatif à la préhistoire, qui draine chaque année environ 60.000 visiteurs, dont majoritairement des élèves, professeurs, éducateurs et parents. Site qui pu se développer au départ grâce à des subsides moyennement importants puis pu s’appuyer plus largement sur leurs entrées propres.
(Voir photographies dans notre galerie de photos)
Aubechies
Près de Tournai, un site créé par Léonce Demarez et actuellement dirigé par son fils Claude Demarez et son épouse l’archéologue Evelyne Gillet. Le site couvre une période de 5.000 ans, avec une attention particulière pour la période Gallo-romaine, et draine environ 78.000 visiteurs dont là aussi une bonne partie d’élèves, pédagogues, parents, amateurs, passionnés, historiens et visiteurs.
Site qui s'est développé grâce à des subsides de plus de 2 millions d’euros, puis pu aussi s’appuyer plus largement sur ses rentrées propres.
(Voir photographies dans notre galerie de photos)
France à :
Guédelon
Ici c’est de moyen âge qu’il s’agit. Sur idée de Michel Guyaux, un château médiéval du XIIIe siècle est en construction depuis 1997 et prévoit d’être achevé vers 2025. Le chantier est ouvert 8 mois par an et depuis 2004 draine environ 240.000 visiteurs payant par saison.
Des appuis financiers sous forme de subsides leur permit d’atteindre l’autonomie après 5 à 6 ans et de fonctionner désormais sur rentrées propres.
Et désormais au Pérou à :
Inka Llacta® - village d’Ancahuasi.
INKA LLACTA® est donc un Centre d’Etudes et de Recherches sur la Culture Inca au travers de la construction et reconstitution de divers éléments de la vie quotidienne de la haute noblesse inca et ses gens.
Ce qui inclus, l’étude et la reproduction minutieuse de certains objets ou éléments comme : outils, instruments, vaisselles, vêtements, éléments architecturaux, techniques anciennes, gastronomie, agriculture, textiles, arts, artisanats, objectifs, de l’Inkanato ou époque de l’apogée de l’Empire Inca soit la seconde moitié du XVe siècle.
L’idée est aussi :
Dans sa partie « moderne » le Centre étudiera et mettra à disposition de tous, documents, systèmes, études, résultats pour une meilleure gestion des eaux, (recueillement des eaux, traitement des eaux propres, de pluies, du sous sol, traitement des eaux usées, recyclage), gestion des énergies renouvelables et propres, économies et gestion raisonnables des autres.
Offre de recherches de meilleures conditions de vie et nouveaux débouchés pour les populations locales « chez elles ».
Textes et photographies de Carine et Guy Vanackeren©Tous droits réservés pour tous pays